L’assurance-vie est considérée comme un placement incontournable, alliant sécurité, flexibilité et avantages fiscaux. Pourtant, souscrire un contrat auprès d’une banque traditionnelle peut s’avérer décevant : rendements en berne, frais élevés et choix d’investissement limités freinent souvent la performance du capital investi. Alors, l’assurance-vie bancaire est-elle vraiment la meilleure option pour les épargnants soucieux d’optimiser leur patrimoine ?
Sommaire
Points clés à retenir :
- Rendements et frais des contrats bancaires peu compétitifs : les fonds en euros offrent des rendements en baisse, tandis que les unités de compte sont limitées à un catalogue restreint avec des frais élevés
- Une architecture fermée qui limite les opportunités : les contrats proposés par les banques traditionnelles restreignent l’accès à des placements plus diversifiés pour les épargnants les plus modestes.
- De nombreux frais : frais d’entrée, de gestion du contrat, de gestion de l’actif, d’arbitrage et de sortie grèvent la rentabilité des contrats bancaires au détriment de l’épargnant
- Des contrats rigides et peu évolutifs : contrairement aux solutions indépendantes, les contrats bancaires sont rarement mis à jour pour intégrer de nouvelles opportunités d’investissement
- L’alternative : Opter pour un cabinet de gestion de patrimoine indépendant permet d’accéder à une offre plus large, des frais optimisés et un accompagnement sur-mesure, aligné avec vos objectifs patrimoniaux
Comment est structuré un contrat d’assurance-vie en banque ?
Avant de souscrire à un contrat d’assurance-vie, il est essentiel de comprendre sa structure, car celle-ci influence directement la rentabilité et la flexibilité de votre investissement. Dans les banques traditionnelles, les contrats suivent généralement un schéma classique reposant sur deux principaux types de supports : le fonds en euros et les unités de compte (UC).
- Les fonds en euros : sont des supports sécurisés qui représentent une grande majorité des parts de chaque contrat d’assurance-vie en France. Ces fonds sont principalement investis dans des obligations d’État ou d’entreprises et – en théorie – garantissent le capital investi. Cependant, la rentabilité de ces fonds a connu un déclin ces dernières années, et avec l’inflation ils peinent à générer des rendements attractifs.
- Les unités de compte : quant à elles, offrent une opportunité d’investissement plus dynamique, en permettant de diversifier l’épargne dans des actifs bien plus performants (actions, fonds, ETF etc ..). En contrepartie, le capital investi n’est pas garantie car les performances dépendent de la fluctuation des marchés. En France, seulement 35 % en moyenne des parts de chaque contrat d’assurance-vie sont investis en unités de compte.
Certaines banques proposent également des notes structurées, des produits financiers complexes souvent mal compris et coûteux, qui peut nuire à la rentabilité de votre contrat si vous n’en êtes pas familer.
Des frais importants à prendre en compte
L’un des principaux inconvénients des contrats d’assurance-vie souscrits dans une banque traditionnelle réside dans les frais élevés qu’ils engendrent. Ces frais viennent grever la rentabilité de votre contrat et sont pour certains peu visibles pour l’épargnant. Même si l’investissement semble attractif au premier abord, ces coûts accumulés peuvent fortement impacter le rendement net de votre épargne.
Les principaux frais à surveiller :
- Frais de versement (ou d’entrée) : prélevés à chaque dépôt, ils varient généralement entre 1 % et 4 % du montant investi. Un frein majeur, surtout lorsque les rendements sont déjà faibles
- Frais de gestion du contrat : facturés chaque année par l’assureur, ils couvrent la gestion administrative de votre contrat (suivi, tenue de compte, services associés). Ils sont généralement de 0,35 % à 1 % sur l’encours total du contrat
- Frais de gestion des actifs : appliqués annuellement sur chaque actif de votre contrat, ils s’élèvent en moyenne de 0,6 % à 1 % pour les fonds en euros et jusqu’à plus de 3 % pour certaines unités de compte, impactant directement la rentabilité
- Frais d’arbitrage : facturés lors des changements d’allocation entre différents supports (fonds en euros, UC). Certains contrats appliquent un coût fixe par transaction, d’autres un pourcentage du montant arbitré
- Frais de sortie : en cas de retrait anticipé, des frais peuvent être appliqués, réduisant encore le capital récupéré.
Fonds en euros en déclin
Longtemps considérés comme un placement sécurisé, les fonds en euros ont été l’un des principaux atouts des contrats d’assurance-vie grâce à leur garantie en capital. Cependant, leur attractivité a fortement diminué au fil des années en raison de la baisse continue des rendements et de l’impact croissant de l’inflation.
En 2000, les fonds en euros offraient un rendement moyen de 5,30 %. Sur ces 5 dernieres années, les fonds en euros enregistrent un taux moyen de 1,90 %, bien en dessous du taux d’inflation moyen sur cette même période : 2,84 %. Résultat : les rendements réels sont désormais négatifs, érodant progressivement le pouvoir d’achat des épargnants.
Point important : les fonds en euros ne sont pas exemptés des frais de gestion des actifs (entre 0,6 % et 1 %). Peu visibles, ces frais pèsent lourdement sur la rentabilité et réduisent encore plus les performances nettes du contrat.
Des unités de compte en architecture fermée
Les unités de compte (UC) constituent la partie dynamique d’un contrat d’assurance-vie, permettant d’investir dans des actifs plus volatils mais potentiellement plus performants, comme les actions, des fonds ou des ETF. Toutefois, dans le cas de la majorité des contrats proposés par les banques traditionnelles, les choix d’unités de compte sont très souvent limités à un catalogue interne. Ce type de contrat est définie comme étant en architecture fermée, ce qui limite fortement les opportunités d’investissement.
De plus, les fonds proposés dans ces contrats bancaires sont plus coûteux, avec des frais de gestion très élevés. Résultat : des rendements nets amoindris, une part importante des gains étant absorbée par ces frais.
Enfin, la gestion de ces unités de compte est peu flexible. Les options d’arbitrage sont limitées, compliquant l’ajustement du portefeuille en fonction de l’évolution des marchés ou des objectifs patrimoniaux de l’épargnant.
Quelle alternative ? Opter pour un contrat en architecture ouverte, accessible via un cabinet de gestion de patrimoine indépendant, offrant un large choix d’unités de compte, des frais optimisés et une gestion plus efficace.
Des notes structurées
Les notes structurées sont des instruments financiers sophistiqués combinant plusieurs actifs (actions, obligations, options dérivées). Elles sont souvent intégrées aux contrats d’assurance-vie comme alternative aux fonds en euros ou aux unités de compte.
Cependant, ces produits sont souvent mal compris par les épargnants, car leur fonctionnement repose sur des mécanismes financiers complexes, avec des scénarios de performance parfois difficiles à anticiper. De plus, leur rentabilité est souvent conditionnée par des seuils et des événements de marché, ce qui limitent leur attractivité.
Des contrats qui évoluent peu dans le temps
Les contrats d’assurance-vie des banques traditionnelles sont standardisés et rigides, ils s’adaptant peu aux évolutions du marché. Une fois souscrits, ils restent figés, sans ajustement des supports d’investissement pour profiter des nouvelles opportunités. Résultat : au fil du temps, ces contrats deviennent moins performants et moins attractifs.
De plus, les anciens contrats sont rarement revalorisés, contrairement aux nouvelles offres plus compétitives. Les banques privilégient généralement l’acquisition de nouveaux clients, souvent au détriment des épargnants déjà en portefeuille. Les petits et moyens investisseurs se retrouvent ainsi coincés dans des contrats peu optimisés, avec un suivi limité et des performances en déclin.
L’alternative : faire appel à un cabinet de gestion de patrimoine
Face aux limites des contrats bancaires, faire appel à un cabinet de gestion de patrimoine indépendant permet une gestion plus flexible, personnalisée et optimisée. Contrairement aux banques, ces cabinets sélectionnent les meilleures solutions d’investissement sans restrictions commerciales et adaptent leur approche à votre profil de risque et vos objectifs patrimoniaux.
Pourquoi choisir un cabinet comme Richelieu International ?
- Un accompagnement durable et évolutif : une relation de confiance bâtie sur le long terme, avec une gestion alignée sur vos objectifs et un suivi personnalisé. Vos investissements s’adaptent à votre situation et aux opportunités du marché grâce à un conseil indépendant et sur-mesure
- Optimisation des coûts et fiscalité : des frais bien plus compétitifs, une gestion sans rétrocommissions et des stratégies adaptées pour réduire l’impact fiscal sur vos placements.
- Architecture ouverte et accès aux meilleurs véhicules d’investissent : vous bénéficiez d’un très large éventail de supports d’investissement, incluant des fonds de classe institutionnelle et des ETF performants, sans être limité aux produits d’une seule banque.
- Indépendance totale : des recommandations basées uniquement sur votre intérêt, sans objectif commercial imposé
Choisir un cabinet de gestion de patrimoine, c’est opter pour une stratégie patrimoniale flexible, transparente et alignée sur vos objectifs à long terme. À ce propos, vous pourriez être interessé de lire notre article : comment choisir son conseiller en gestion de patrimoine ?
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Les questions les plus posées
Non, il n’est pas possible de transférer un contrat d’assurance-vie en cours. Cependant, vous pouvez ouvrir un nouveau contrat auprès d’un cabinet de gestion de patrimoine et progressivement arbitrer ou racheter votre contrat bancaire pour y transférer vos fonds, tout en optimisant les impacts fiscaux.
En cas de faillite de la banque ou de l’assureur, les contrats d’assurance-vie sont protégés par le Fonds de Garantie des Assurances de Personnes (FGAP) jusqu’à un montant de 70 000 € par assuré et par assureur. Pour des montants supérieurs, la diversification des contrats peut être une solution.
Les expatriés français bénéficient de plusieurs avantages fiscaux avec l’assurance-vie. Certains contrats internationaux permettent également de s’adapter aux législations locales tout en optimisant la transmission du patrimoine grâce à des clauses bénéficiaires spécifiques.